La
nuit afflue vers les pierres millénaires,
la
silhouette de la gargouille grimaçante
chasse
les derniers vestiges du jour.
Gargouille
au regard pétrifié, à la gueule béante,
tu
n’es pas une menace, tu veilles
sur
le cours lent de mes heures nocturnes.
J’affronte
les ténèbres,
chemin
vers d’obscurs mystères.
Je
m’égare sur des routes,
promesses
d’énigmatiques rendez-vous.
Éternelle
sentinelle
de granit,
ultime
veilleuse matinale,
de
ta masse
familière,
tu
m’accompagnes au-devant de l’absolu.
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Ce
texte a été publié pour la première fois sur « Rencontres
improbables »,
le blog de Lanlanhûe,
dans le cadre
des
Vases
Communicants d'octobre 2016.
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