« Ce
qu'inspire l'image est toujours
au
delà de toute interprétation.
C'est
dans notre profond silence
que
s'élève la poussière et le grain ».
Je les sens près de moi.
Êtres
futiles, pérégrins d'un Univers que nous avons outragé, bientôt
arrive la saison de rejoindre la cohorte. Condamnés par notre
orgueil, nos pas s’éteignent...
Tristes
survivants sur cette Terre que nous détruisons,
tristes
lambeaux
de cette Nature que nous avilissons,
tristes
frères de cette Humanité qui s'entre-déchirent.
Dans
le brouillard impénétrable, dans un frisson d’espoir, j'articule
un vœu.
Ô
Terre qui nous a été confiée et dont nous ne sommes que les
passagers, si nous savons te redonner ta sacralité, nous ne
disparaîtrons pas !
Je
les sens près de moi, je les entends.
Ce
texte a été publié pour la première fois, dans le cadre des Vases
Communicants de décembre 2015, sur le blog de Lamber Savigneux :
Les vents de l'inspire.
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