En 2011, j'ai découvert la poésie de Stéphane Bataillon grâce à
l'émission, hélas disparue, «Ça rime à quoi». Il publiait alors son premier recueil aux
Editions Bruno Doucey : «Où nos ombres s'épousent»,
pudiquement évocateur d'un deuil, qui fut suivi d'un second :
«Les terres rares» , tout aussi lumineux, composé dans
l'attente d'un enfant.
Je me suis également rendu sur son site où il présente un travail
plus expérimental, en tout cas plus dans l'expérimentation.
Je suis «littéraire» et j'ai peu de notions scientifiques fermes ;
pourtant, récemment, j'ai été capturée / captivée par
«Élémentaire»
qui articule des formules de physique et des mots pour
tricoter un texte qui fait sens, et sourire aussi.
Stéphane Bataillon était présent au Salon de la Revue pour sa participation au
numéro deux de «Pan», revue de création en
littérature et en illustration. Lors de notre courte rencontre, il m'a autorisée à disséminer ce texte et je
l'en remercie. Il a eu le temps de me confier qu'il n'était pas non
plus féru de physique et qu'à partir de son idée d'écriture, il
l'avait composé grâce à des recherches sur Internet.
Il partage
également en ligne un
mensuel numérique, poétique et gratuit : «Gustave». Le
numéro 47, consacré à la ponctuation (thème de la prochaine
dissémination) en poésie n'est plus disponible ; en effet,
Gustave est accessible uniquement durant son mois de parution.
Il disparaît ensuite des internets. Les anciens numéros ne sont
donc pas (et ne seront jamais) disponibles, c’est le concept.
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