Comme
horizon, l’éternité…
Entretenir
en soi, comme merveilles,
toutes
les couleurs, harmonie du monde,
la
lueur d’or des couchers de soleil,
des
nuages cendrés le cri dans l’onde,
la
clarté au bout de la nuit profonde.
Hors
les chaînes, croire en la liberté,
infinité
de voies à explorer.
Dans
le silence lumineux du monde,
du
bruit n’être plus le diapason.
Accueillir
les résonances profondes,
scruter
les abîmes de déraison.
Les
lointains ne sont pas seul horizon.
Voyage
secret, creuser son sillon,
de
chenille devenir papillon.
Lorsque
le présent ne s’imprime plus,
qu’en
lambeaux, le passé se désagrège ;
aux
éclats de souvenirs dévolue,
la
mémoire,
voilée de sombre neige,
joue
ses derniers tours comme sortilèges.
Inattendue,
s’offre une aube nouvelle :
inespérés
dialogues de dentelle.
Par
l’ultime faux-pas, vie chavirée.
Otage
de ton corps lâché aux chiens,
ton
esprit s’est peu à peu égaré.
Perdue
malgré la compagnie des tiens,
en
l’espace de quelques jours de rien,
chemin
de souffrance enfin achevé.
En
l’éternité, calme retrouvé.
Photographies :
Françoise Gérard
Septains :
Marie-Noëlle Bertrand
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Ce
texte a été publié pour la première fois sur « Le
vent qui souffle »,
le blog de Françoise
Gérard,
dans le cadre
des
Vases
Communicants de décembre 2016.
Ces
quatre septains ont été écrits sur
des photos choisies sur son site https://grandvent.wordpress.com/. Je la remercie de nouveau pour cet échange photographique et poétique.
photos et textes répondant l'un à l'autre, l'horizon notre éternité oh oui. Merci à vous deux
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