mercredi 24 décembre 2014

Esprit de Noël, tu es là !!!

Au jeune homme mort à Nantes et à sa famille, pensées.
Au-delà de la mort, faire le plus beau des cadeaux, celui de la vie en ce temps de Noël.
Plus qu'un cadeau, un véritable don anonyme et désintéressé à l'inconnu.
Au-delà de la tristesse, faire naître la joie au coeur de l'Autre. 


samedi 20 décembre 2014

La fin d'un monde...



La lecture de cet avis de décès sur montceau.news ce matin


m’a ramenée à la lecture du livre si juste et si sensible de Marie-Hélène Lafon lu en septembre…

© Culturebox

Vous pouvez retrouver ma chronique de ce livre sur Babelio : 


samedi 6 décembre 2014

Merci Hélène Cixous pour vos mots...


Mais de même que maman était en route depuis des années avant le départ, de même elle pouvait être en train de me revenir depuis le loin pays inconnu où les maladies et les affaiblissements successifs l'avaient bannie.
Selon ma fille elle était devenue une autre, cette toute autre, après sa pneumonie, il y a de cela huit ans, elle y avait perdu ses traits principaux, l'agilité, l'équilibre, la rapidité, elle était morte et elle avait ressuscité de l'autre côté, vieille, vacillante, invalide, tout le contraire d'Eve mais je n'avais jamais enregistré cette métamorphose, je la voyais toujours dans mon esprit amoureux d'Eve d'avant, filer le matin au marché où elle avait cessé d'aller depuis huit ans...

Hélène Cixous, Homère est morte


Merci aussi à @ESchulthess, @BordsDesMondes, @CatiminiPlume et Roland Barthes 
dont les mots m'accompagnent sur le chemin du deuil.

mardi 2 décembre 2014

Remplace un mot dans un proverbe par Oulipo

Je reprends ici les tweets publiés entre les 18 novembre et le 2 décembre 2014 (http://lc.cx/XrR) à l'occasion de l'exposition"Oulipo, la littérature en jeu(x)" à la Bibliothèque de l'Arsenal (http://lc.cx/XrK).



Oulipo qui mal y pense.

Un oulipo vaut mieux que deux tu l'auras.

A oulipo vaillant, rien d’impossible.

A l'oulipo nul n'est tenu.

A tout oulipo tout honneur.

Bon oulipo ne saurait mentir.

L'oulipo n'a pas d'odeur.

C'est l'oulipo qui fait le larron.

Ce que femme veut, Oulipo le veut.

Chacun voit oulipo à sa porte.

Il ne faut pas dire oulipo, je ne boirai pas de ton eau.

Comme on fait son oulipo, on se couche.

Jamais deux sans oulipo.

L'oulipo est pavé de bonnes intentions.

L'oulipo fait vivre.

L'oulipo est une seconde nature.

L'oulipo fait le larron.

Mieux vaut faire oulipo que pitié.

Oulipo  fait loi.

On ne fait pas d'oulipo sans casser des œufs.

L'oulipo appartient à ceux qui se lèvent tôt.

On peut oulipo de tout, mais pas avec tout le monde.

Petit à petit, l’oulipo fait son nid.

Pierre qui roule n’amasse pas oulipo.

Plus on est de fous, plus on oulipo.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’oulipo.

Tel est oulipo qui croyait prendre.

Tout oulipo, tout beau.

Tout est bien qui finit oulipo.


Quelques suggestions postées en réponse sur Twitter :

Il faut oulipo pour vivre et non pas vivre pour oulipo. ()
 Chasser l'oulipo et il revient au grand galop. ()
  Il ne faut pas tuer l'oulipo aux oeufs d'or.
 Les paroles s'envolent, l'Oulipo reste.
Mieux vaut Oulipo que jamais.
  


dimanche 9 novembre 2014

Apprendre à regarder au bout de ses pieds...

A Marie-Christine Grimard


Clichés 6 | Ciels | http://lc.cx/7pk
                       


« Il faudra bien que j’apprenne à regarder le bout de mes pieds… »


Au bout de mes pieds… Microcosme, images du macrocosme ?

Au bout de mes pieds, j'ai vu...


Une déclaration d'amour (Maisons-Alfort, 2007)

La nature qui combat le goudron (Créteil, 2010)

Des inscriptions cabalistiques
(Maisons-Alfort, 2008)

Une lettre de l'alphabet égarée
(Maisons-Alfort, 2008)

Une fraise imaginaire (Alfortville, 2007)

Des jeux d'ombres et de lumières
(Charenton-le-Pont, 2009)

Des formes géométriques (Maisons-Alfort, 2008)

Sous la neige, un petit abri (Maisons-Alfort, 2010)

Un magnifique sol en mosaïque
dans une entrée d'immeuble (Paris, 2010)

Un grand arbre dans une flaque (Paris, 2010)

Mis mes pas dans ceux des autres
(Alfortville, 2007)

Une main qui appelle au secours (Paris, 2007)

Un avis de recherche (Paris, 2008)

 
De la nostalgie en boîte jaune
(Maisons-Alfort, 2007)

L'art dans les musées (Gand, 2013)

L'ombre de la photographe (Alfortville, 2007)


Parfois, un petit morceau de ciel aussi
(Maisons-Alfort, 2009)


Retrouvez ces photos et d'autres prises du bout de mes pieds -ou d'ailleurs- dans http://lc.cx/7pq

dimanche 18 mai 2014

Ma nuit des musées au MAC/VAL ou Je me lance...

Pour la nuit des musées, j'ai préféré plutôt que d'aller dans Paris rejoindre la foule dans les musées qu'on dit grands me rendre au MAC/VAL (Musée d'Art Contemporain du Val-de-Marne) d'abord parce que j'aime l'art contemporain, ensuite parce que c'est « chez moi ».

Je suis partie tard dans la soirée, je n'ai donc pas eu le temps de faire une visite de ce musée auquel je ne m'étais pas rendu depuis son inauguration ; ce sera pour une autre fois. Ainsi, je n'ai fait qu'assister à deux / trois performances. J'ai pris des photos et enregistré quelques sons. Et là, je n'ai pu m'empêcher de penser à Éric Schulthess, Dominique Hasselmann et Brigitte Célerier et à ce qu'ils partagent avec nous de ce genre d'expérience et de rencontre. Voilà, même si je ne prétends pas me hisser à leur hauteur, je me lance.

D'abord, comme j'entre dans l'exposition d'Esther Ferrer pour aller y voir/entendre « Questions aux français », mon attention est attirée par un étrange groupe dans un coin de la salle ; ils sont encore là quand je m'apprête à partir deux heures plus tard.


Lorsque je regarderai sur le site du Musée, je découvre qu'il s'agit là d'une autre performance que je n'avais pas repérée avant de partir « The Viewers » de Carole Douillard qui invite un groupe de « regardeurs », qui font face aux visiteurs à une action silencieuse.
Je jette aussi un coup d’œil sur l'exposition « Face B. Image / Autoportrait » d'Esther Ferrer, mon attention est particulièrement attirée par le tableau intitulé Eva :


et je ne peux résister à faire un autoportrait « Dans le cadre de l'art ».


Quand j'entends des essais de micro, je vais dans le coin opposé de la salle d'exposition pour "Questions aux français", performance d’Esther Ferrer par Frank Lamy, le commissaire de l’exposition. Il pose des questions à intervalles réguliers : Préférez-vous avoir un cousin germain ou un oncle américain ?, Préférez-vous être blanc ou blanche... ou vert ou verte ? Et d'autres que vous pouvez écouter dans :

 


Il est accompagné d'un traducteur en LFS qui traduit pour un groupe de malentendants.
Hélas, la technique est défaillante et nous entendons mal les interventions du questionneur et ce que traduit son accompagnateur des réponses des malentendants.


Je me rends ensuite à l'auditorium pour « Brébant vs. Bartók vs. Boussiron » avec Marie-Pierre Brébant au clavecin et Xavier Boussiron à la guitare électrique. Ils interprètent une vingtaine d'arrangement d’une vingtaine des Mikrokosmos de Belà Bartók ; une expérience originale et drôle ponctuées de petits problèmes techniques avec la guitare qui énervent le guitariste bien qu'il garde son humour.
Vous pouvez écouter un morceau :



ou la playlist si affinités :





Une soirée agréable donc. Puis retour en transports en commun. Le 172 en compagnie de Kamel Brahim, un artiste que j'ai rencontré dans le cadre de mon travail, jusqu'à Alfortville, puis seule jusqu'à L'Echat où le 281 ne passe que dans trois quarts d'heure ; je me rabats sur la ligne 8 du métro et suis de retour chez moi une vingtaine de minutes après. Et là, je me lance...

vendredi 25 avril 2014