Mortelle
absence
je lui
avais donné mon coeur
le temps
s’enfuit et nos amours
je ne
crois plus à son retour
sous le
pont gris de nos soupirs
coule la
tristesse des jours
à venir,
vides à en mourir
La chanson
est monotone
soleil
noir des jours enfuis
traîtresse
joie dans la nuit
son
souvenir m’abandonne
caduques
les promesses tombent
comme les
feuilles en automne
elles
m’emportent dans la tombe
Tournez,
manèges enfantins
tant que
dure le bonheur
moins dur
sera le destin
l’amour
fait tourner les cœurs
écoutez la
ritournelle
les
rêveries ont des ailes
les amants
n’ont pas de rancoeur
Les corps
fatigués se frôlent
dans la
ville souterraine
les
fantômes jouent leur rôle
pour
consoler les âmes en peine
ils vont
de tunnel en tunnel
chercher
l’amour éternel
mais la
nuit reste souveraine
Elle
cueillait le jour comme une fleur
mais tu as
laissé tomber son coeur
écoute la
ritournelle
elle
n’avait pas de rancoeur
elle
cherchait l’amour éternel
les
rêveries ont des ailes
le temps
s’écoule aujourd’hui sans elle
Septains :Françoise Gérard
Photos : Marie-Noëlle Bertrand
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François Bon a été à l’origine de ces échanges le
premier vendredi de chaque mois, que j’ai découverts alors qu’ils étaient
coordonnés par Brigitte Célérier ; Angèle Casanova a pris le relais à partir de novembre
2014. Je remplace Angèle depuis bientôt un an.
Aujourd’hui, j’ai donc le très grand plaisir de
recevoir Françoise Gérard pour ces Vases Communicants et de publier son texte
sur La dilettante. Nous avons choisi d’écrire chacune des septains (forme
imposée) à partir de photos de l’autre.
Je la remercie
d'accueillir mon texte « Comme horizon, l’éternité… » sur son blog « Le vent qui souffle ».
reprenant des incipits, jolies contines
RépondreSupprimernoir et blanc puis couleurs : les mots peuvent en voir ainsi des arcs-en-ciel...
RépondreSupprimerRêveries et fantômes...
RépondreSupprimerTrès bel échange