Pour
savoir comment je me suis retrouvée
avec ces cadeaux en main,
lisez
le début de : « Le
Sang des autres : poèmes de René Arcos et bois gravés de Frans
Masereel ».
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Charles
Vildrac, Amadou le bouquillon - Editions Bourrelier, 1949 -
Illustrations en noir et blanc de J.-A. Cante
Charles Vildrac - Amadou le bouquillon, Editions Bourrelier
– Librairie Armand Colin, 1979 - Illustrations
en noir et blanc rehaussées de vert par J.-A. Cante
Lors
de mon enfance, il était d'usage d'avoir un livre de lecture
suivie ; celui de mon année de CE1 a été « Amadou le
bouquillon » de Charles
Vildrac pour lequel j'ai toujours gardé un souvenir attendri.
Il
y a une dizaine d'années, suite à une discussion anachronique et
infondée avec ma sœur, sur le doux nom de ce petit bouc qu'une
fillette lui attribue en référence à la couleur du bout de ses
pattes, celle du champignon du même nom, je l'ai exhumé d'un
placard chez mes parents.
Comme
je consulte des ouvrages du fonds consacré au « Groupe de
l'Abbaye », dont je ne suis pas sans ignorer que Vildrac en
faisait partie, à la Médiathèque de Créteil, je ne peux résister
à l'envie de voir si je trouve ce titre et j'ai la joie et le
plaisir de tomber sur sur la première édition magnifiquement
illustrée par J.-A. Cante.
« Amadou
le bouquillon », c'est de l'aventure et du suspense,
...de
doux moments de partage et d'amitié que l'on ressent fortement dans
les illustrations en noir et blanc.
L'épisode
qui m'avait le plus marqué était celui de l'enlèvement par l'aigle
et la force du texte est accentuée par les illustrations de la
première édition.
« Amadou
reprenait sa course lorsqu'il se sentit faible et angoissé sans
savoir pourquoi. Soudain une voix qui venait du ciel, et qu'il
entendait très distinctement, lui cria :
-
Regarde-moi ! Je t'ordonne de me regarder !
Il
leva la tête en tremblant et vit, très haut, un oiseau de grande
taille qui, les ailes étendues, tournoyait au-dessus de lui. Je vous
dirai tout de suite que c'était un aigle... »
Je
vous rassure, tout se termine bien pour notre jeune héros devenu
« un bouc superbe, aimé de son maître pour sa gentillesse et
son intelligence. »
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André
Chennevière - 1940-1944 : poèmes - Editions Corêa, 1945
Sur
les étagères, mon œil a été attiré par des noms que je ne
connaissais pas et en particulier celui d'André
Chennevière. Ouvrant son recueil de poèmes, je suis admirative
de sa modernité et charmée par la mise en page brillante de
« New-York : poème synoptique » et de « Au
centre d'une blancheur intacte… ».
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Sans
doute bien d'autres merveilles à découvrir dans ce fonds mais je
suis là pour continuer avec Frans Masereel, alors je m'y mets… Le
vagabondage sera pour une autre fois.
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Même
si je tente quotidiennement de provoquer ces rencontres inattendues ;
je suis toujours étonnée quand cela m'arrive personnellement. La
sérendipité n'est pas seulement virtuelle. Parole de
bibliothécaire !
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A
très bientôt pour un second article autour de l'oeuvre de Frans
Masereel.
Cet André Chennevière aime la typographie, ce qui est aussi le commencement de la sagesse !
RépondreSupprimerLa disposition du texte évoque "jamais un coup de dés n'abolira le hasard" ....
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