dimanche 13 mars 2016

Dans les bibliothèques, on trouve parfois (souvent) ce que l'on ne cherche pas…





Pour savoir comment je me suis retrouvée avec ces cadeaux en main, lisez le début de : « Le Sang des autres : poèmes de René Arcos et bois gravés de Frans Masereel ».

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Charles Vildrac, Amadou le bouquillon - Editions Bourrelier, 1949 - Illustrations en noir et blanc de J.-A. Cante

Charles Vildrac - Amadou le bouquillon, Editions Bourrelier – Librairie Armand Colin, 1979 - Illustrations en noir et blanc rehaussées de vert par J.-A. Cante

Lors de mon enfance, il était d'usage d'avoir un livre de lecture suivie ; celui de mon année de CE1 a été « Amadou le bouquillon » de Charles Vildrac pour lequel j'ai toujours gardé un souvenir attendri.
Il y a une dizaine d'années, suite à une discussion anachronique et infondée avec ma sœur, sur le doux nom de ce petit bouc qu'une fillette lui attribue en référence à la couleur du bout de ses pattes, celle du champignon du même nom, je l'ai exhumé d'un placard chez mes parents.




Comme je consulte des ouvrages du fonds consacré au « Groupe de l'Abbaye », dont je ne suis pas sans ignorer que Vildrac en faisait partie, à la Médiathèque de Créteil, je ne peux résister à l'envie de voir si je trouve ce titre et j'ai la joie et le plaisir de tomber sur sur la première édition magnifiquement illustrée par J.-A. Cante.

« Amadou le bouquillon », c'est de l'aventure et du suspense,




...de doux moments de partage et d'amitié que l'on ressent fortement dans les illustrations en noir et blanc.



 
L'épisode qui m'avait le plus marqué était celui de l'enlèvement par l'aigle et la force du texte est accentuée par les illustrations de la première édition.



 

« Amadou reprenait sa course lorsqu'il se sentit faible et angoissé sans savoir pourquoi. Soudain une voix qui venait du ciel, et qu'il entendait très distinctement, lui cria :
- Regarde-moi ! Je t'ordonne de me regarder !
Il leva la tête en tremblant et vit, très haut, un oiseau de grande taille qui, les ailes étendues, tournoyait au-dessus de lui. Je vous dirai tout de suite que c'était un aigle... »

Je vous rassure, tout se termine bien pour notre jeune héros devenu « un bouc superbe, aimé de son maître pour sa gentillesse et son intelligence. »




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André Chennevière - 1940-1944 : poèmes - Editions Corêa, 1945

Sur les étagères, mon œil a été attiré par des noms que je ne connaissais pas et en particulier celui d'André Chennevière. Ouvrant son recueil de poèmes, je suis admirative de sa modernité et charmée par la mise en page brillante de « New-York : poème synoptique » et de « Au centre d'une blancheur intacte… ».























































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  Sans doute bien d'autres merveilles à découvrir dans ce fonds mais je suis là pour continuer avec Frans Masereel, alors je m'y mets… Le vagabondage sera pour une autre fois.

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Même si je tente quotidiennement de provoquer ces rencontres inattendues ; je suis toujours étonnée quand cela m'arrive personnellement. La sérendipité n'est pas seulement virtuelle. Parole de bibliothécaire !

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A très bientôt pour un second article autour de l'oeuvre de Frans Masereel.




2 commentaires:

  1. Cet André Chennevière aime la typographie, ce qui est aussi le commencement de la sagesse !

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  2. La disposition du texte évoque "jamais un coup de dés n'abolira le hasard" ....

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