Ne
pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Suite
à quelques échanges, nous avons décidé d’écrire l’une chez
l’autre à partir d’une de mes photos envoyées.
Merci
de bien vouloir découvrir les quelques mots qu’elle m’a
inspirés.
44
° Celsius à l’instant au thermomètre.
Mais
ouf, la Trompette de Jéricho de ses longues tiges feuillues m’abrite
de ce soleil cuisant.
Je
me cache derrière la grille pour surveiller les différents hôtes
du jardin.
Eh,
l’abeille, va un peu plus loin pour butiner.
Ne
te trompe pas !
Mes
joues bien rebondies ne te permettront pas de te repaitre.
Faux
bourdon, plus loin aussi.
Va
cueillir le nectar des fleurs de mon amie la bignone, mais loin de
moi.
Mon
amie la bignone me l’a dit ce matin…
Fifi,
l’olivier n’aime pas que tu lui broutes les feuilles
Va
voir plus loin le trèfle, la luzerne
Ne
touche pas aux cucurbitacées
Je
souhaite en faire de bonnes soupes l’automne revenu.
Fifi !
Allez ouste !
Mon
amie la bignone me l’a dit ce matin…
Mais
Mini Coq, c’est le milieu de la journée
Ne
t’égosille pas comme cela
Il
fait trop chaud
Tu
me casses les oreilles
Descends
de ton arbre.
Mon
amie la bignone me l’a dit ce matin…
François
Bon a été à l’origine de ces échanges le premier vendredi
de chaque mois. Je les ai découverts alors qu’ils étaient
coordonnés par Brigitte
Célérier
; Angèle
Casanova
a pris le relais à partir de novembre 2014. Pour
ce mois de juillet où elle est très occupée, Brigitte Célérier
est de retour !
Aujourd’hui,
j’ai le plaisir d'accueillir Danielle
Masson
pour ces Vases Communicants et de publier son
texte sur
La dilettante son texte "Les présents". Merci à elle
d'accueillir « Straw
doll »
sur son blog.
On se demande comment les fleurs et les plantes, sans l'aide humaine, font pour se rafraîchir...
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